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Quel Cin'Emma !

24 janvier 2018

Brillantissime

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De  Michèle Laroque

Avec Michèle LaroqueKad MeradFrançoise Fabian

Bande Annonce

Angela pense avoir une vie idéale. Elle vit à Nice, dans un bel appartement, avec un beau mari et une charmante ado. Mais le soir de Noël, sa fille la laisse pour rejoindre son petit copain, son mari la quitte et sa meilleure amie préfère prendre des somnifères plutôt que de passer la soirée avec elle. Le choc ! Angela n’a plus d’autre choix que celui de se reconstruire... et ce n’est pas simple avec une mère tyrannique, une meilleure amie hystérique et un psy aux méthodes expérimentales.

What Else ?

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Michèle LAroque

Elle a

Elle a ce tout petit supplément d'âme

Cet indéfinissable charme

Cette petite flamme

Qui nous empêche de quitter la salle !

Malgré mon immense tendresse pour Michèle Laroque, force est de constater que pour un premier film, c'est pas Brillant ! Je dirai même plus, c'est traité par dessus la jambe -Cf affiche ;-)- ! A commencer par le choix d'un sujet, certes intéressant mais sur-traité dernièrement  (Aurore, Jalouse...) et dont le scénario ne réserve aucune surprise justifiant une nouvelle réalisation.

1747341Il faut croire que l'essentiel était ailleurs, certainement dans celui de réaliser SON film, dans SA ville, avec SA fille, SA mère, SES potes - oh oh, ce serait le bonheur ! -. Si je peux comprendre la tentation de passer derrière la caméra, je me dis aussi que tout le monde ne s'appelle pas Audiard, Maïwenn, Bercot...

Et puis, sans vouloir faire injure à toutes les participations amicales du film -Palmade, Vignali, Youn..- et même si j'ai pigé l'idée, j'ai eu la désagréable sensation d'être allée à une réunion d'anciens élèves sans y avoir été invitée. 

Dernière chose gênante, ce n'est pas Angela que j'ai vu dans Brillantissime mais Isabelle, le personnage de théâtre joué par Michèle Laroque dans Ils s'aiment, Ils se sont aimés, ils s'aiment depuis 20 ans... Pénible pour la talentueuse actrice qu'elle est !

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Et dire que ce film est numéro 1 au Box office avec 243 527 entrées en 5 jours,

C'est à croire qu'il y a un vrai public autour de Michèle Laroque.

Ou qu'il n'y avait rien sur les écrans cette semaine ;-)

Fan absolu de Michèle Laroque, allez y sans rien attendre en retour,

Public plus exigeant, circulez y'a rien à voir !

 

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11 décembre 2017

Jeune femme

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De  Léonor Serraille

Avec Laetitia DoschGrégoire MonsaingeonSouleymane Seye Ndiaye

Bande Annonce

Un chat sous le bras, des portes closes, rien dans les poches, voici Paula, de retour à Paris après une longue absence. Au fil des rencontres, la jeune femme est bien décidée à prendre un nouveau départ. Avec panache.

What Else ?

Qu'on me re donne l'envie !

L'envie d'avoir envie

d'écrire ma critique...

505760Petit essoufflement après plus d'une centaine de critiques écrites depuis bientôt 2 ans. J'ai vu "Jeune Femme" il y a maintenant 15 jours et malgré le plaisir pris à découvrir ce premier long métrage enthousiasmant, j'ai tardé à rédiger mon billet... par manque d'envie, une légère lassitude et un questionnement récent sur une quelconque légitimité.

C'est dommage que je n'ai pas été très inspirée pour défendre ce portait de femme singulière, tour à tour exaspérante, attachante, maladroite, volontaire,... car j'aurais suivi Laetitia Dosch jusqu'au bout de la nuit dans sa quête de résilience et d'indépendance.

507635En plus d'une recherche esthétique indéniable, il y a dans le travail de réalisation exalté et énergique de Léonor Serraille, une envie de nous faire partager toutes les émotions en montagnes russes ressenties par notre héroïne. Ce film, toujours en mouvement -coeur sensible, s'abstenir;-)-, porté par l'insouciance et l'ardeur de la jeunesse, est une bouffée d'air frais dans un cinéma trop souvent formaté grand public.

A voir si l'on veut sortir des sentiers battus !

8 décembre 2017

La Villa

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De  Robert Guédiguian

Avec Ariane AscarideJean-Pierre DarroussinGérard Meylan 

Bande Annonce

Dans une calanque près de Marseille, au creux de l’hiver, Angèle, Joseph et Armand, se rassemblent autour de leur père vieillissant. C’est le moment pour eux de mesurer ce qu’ils ont conservé de l’idéal qu’il leur a transmis, du monde de fraternité qu’il avait bâti dans ce lieu magique, autour d’un restaurant ouvrier dont Armand, le fils aîné, continue de s’occuper. Lorsque de nouveaux arrivants venus de la mer vont bouleverser leurs réflexions

What Else ?

"Souvenir, souvenir"

Incompréhension ! Après être sortie de la projection de "La Villa" plus mi-figue, que mi-raisin, je suis allée lire comme à mon habitude quelques critiques ciné ce matin et le moins que l'on puisse dire, c'est que nous n'avons pas la même lecture du film.

5901767Petit condensé des critiques "pro" :

"Ce film est tellement élégant, tellement évident. Sa simplicité même, son économie sûrement sont une humanité." Charlie Hebdo

"On est frappé, dès le prologue, par la précision et l’économie narrative qui noue le récit en quelques plans. Et qui fait tomber une émotion profonde, comme une chape, qui ne quittera plus le film." Cahier du cinéma

"Tchékhovien, mélancolique, mais pas désespéré : superbe !" Le Dauphiné

"Le communisme maritime de Guédiguian a plus que jamais les atours de la rêverie et les contours du réel, entre la mer et la scène. (...) Dans ses vieux filets de pêche brillent des éclats d’avenir et quelques sanglots" Libération

Ma critique "amateur" :

5829892Prenez une feuille, écrivez tous les thèmes possibles et imaginables (la fratrie, la maladie, le deuil, les relations amoureuses, l'héritage, le poids des années, l'immigration, le c'était mieux avant, la lutte des classes, la trace à laisser dans un monde qui change...), faites en, comme Robert Guédiguian, un scénario, convoquez quelques bons acteurs et ACTION !

Manque de bol, à l'écran, ça tangue !

Qu'est ce qui cloche ? Certainement le trop plein de sujets survolés, les phrases toutes faites qui débordent de bons sentiments, un faux rythme persistant et un jeu d'acteurs pour le moins surprenant.

Mais, comme le chantait Notre Johnny, ce film n'aura pas servi à rien. Tourné dans la Calanque de Méjean à Ensuès, il m'aura replongée dans de vieux souvenirs de jeunesse. Ah ! Nostalgie quand tu nous tiens !

Si quelqu'un a vu, va voir ce film, j'attends votre avis...

22 novembre 2017

Maryline

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De  Guillaume Gallienne

Bande Annonce

Maryline a grandi dans un petit village. Ses parents ne recevaient jamais personne et vivaient les volets clos. À 20 ans, elle "monte à Paris" pour devenir comédienne. Mais, elle n'a pas les mots pour se défendre. Elle est confrontée à tout ce que ce métier et le monde peuvent avoir d'humiliant mais aussi de bienveillant. C'est l'histoire d'une femme, d'une femme modeste, d'une blessure.

What Else ?

Cette blessure
Comme un soleil sur la mélancolie
Comme un jardin qu'on n'ouvre que la nuit
Comme un parfum qui traîne à la marée
Comme un sourire sur ma destinée
Cette blessure d'où je viens

                                                   Léo Ferré

4474372Il est extrêmement rare de tomber sur des films comme celui-ci, dans lequel il fait bon se lover. Il émane de Maryline une atmosphère, un petit quelque chose indéfinissable qui laisse des traces et vous touche au plus profond de vous-même. Certains trouveront ce film trop nombriliste -encore du cinéma qui parle de cinéma-, d'autres inégal -c'est en partie vrai- et sans grand intérêt, je ne partage pas cet avis.

Le portrait de cette jeune femme, bousculée, effrayée dans un milieu où il faut jouer des coudes pour s'en sortir, est tout simplement remarquable de justesse et d'émotion.

Le film atteint par deux fois, des moments de grâce d'une grande intensité :

  • 4433159avec la présence lumineuse de Vanessa Paradis -en réincarnation de Jeanne Moreau- qui ne cesse de nous surprendre. Qu'il est loin le temps où dans les cour de récré, on trouvait des pro-Paradis et des pro-Elsa ! Depuis, Joe le Taxi, Vanessa Paradis creuse un sillon atypique dans le paysage culturel français sans jamais nous décevoir.
  • avec une dernière scène dont je ne vous dirai rien mais d'une émotion incommensurable.

Si je devais résumer Maryline par un mot, cela serait celui de BIENVEILLANCE.

Soyez bienveillants avec Maryline,

C'est un film qui vous veut du bien !

17 novembre 2017

Tout nous sépare

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De  Thierry Klifa

Bande Annonce

Une maison bourgeoise au milieu de nulle part. Une cité à Sète. Une mère et sa fille. Deux amis d’enfance. Une disparition. Un chantage. La confrontation de deux mondes.

What Else ?

Curiosité d'un soir,

A voir.... ou pas 

399266Avant d'être à l'écran, le spectacle est déjà dans la salle ! D'un côté, vous trouverez les pros Deneuve aux cheveux grisonnants et à la démarche hésitante ; de l'autre, les fans du rappeur à la jeunesse évidente. Rassurez vous, tout ce petit monde fait bon ménage et aucune bataille de pop-corn n'a été à déplorer.

Après une première partie convaincante sur la relation amoureuse malsaine qui lie Diane Kruger à Nicolas Duvauchelle -un pervers narcissique- le film s'embourbe lentement... mais sûrement dans l'étang de Thau ! Après Candice Renoir et Demain nous appartient, Sète à la cote d'Azur pour accueillir les dernières productions cinématographiques.

3052957Ce n'est ni la faute de Deneuve -qui restera toujours Deneuve-, ni celle de Nekfeu -qui crève littéralement l'écran- mais celle de la relation/admiration improbable qu'ils nouent. Peu crédible à mon sens, il aurait fallu peut être plus de temps pour rendre plausible ce rapport presque maternel qui se met en place.

En conclusion, il ne suffit pas d'avoir un beau cadre, de très bons acteurs et des intentions pour faire un bon film, il faut une écriture soignée et un scénario convaincant sur toute la longueur.

Dommage,

Ps : Askip, Nekfeu tourne actuellement avec Fanny Ardant. Cela nous promet des étincelles avec ce Nekfeu Ardent ;-) !

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14 novembre 2017

Carré 35

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De  Eric Caravaca

Bande Annonce

"Carré 35 est un lieu qui n’a jamais été nommé dans ma famille ; c’est là qu’est enterrée ma sœur aînée, morte à l’âge de trois ans. Cette sœur dont on ne m’a rien dit ou presque, et dont mes parents n’avaient curieusement gardé aucune photographie. C’est pour combler cette absence d’image que j’ai entrepris ce film. Croyant simplement dérouler le fil d’une vie oubliée, j’ai ouvert une porte dérobée sur un vécu que j’ignorais, sur cette mémoire inconsciente qui est en chacun de nous et qui fait ce que nous sommes."

What Else ?

Quelque chose de dérangeant...

Évidemment, on ne va pas voir ce documentaire la fleur au fusil avec l'envie de simplement passer un bon moment. On se doute que l'on va être bousculé, sorti de notre zone de confort et amené à réfléchir sur les non-dits dans les familles. Mais il y a là quelque chose de dérangeant à "laver son linge sale" en public.

517537Très vite, il m'a semblé que l'entretien, non j'emploierai plutôt le mot d'interrogatoire ici, allait être inégal en raison de l'état de forme précaire des parents (père qui décédera d'ailleurs pendant le tournage).

Si je comprends parfaitement la démarche du devoir de mémoire au sein des familles, des civilisations (parallèle repris largement dans le film avec la colonisation ou la propagande nazi), j'ai moyennement adhéré à la mise en accusation de la mère. Même si le ton employé n'est jamais cassant, ni insultant, voir cette vieille dame repoussée dans ses derniers retranchements a quelque chose de dérangeant...

11 novembre 2017

Jalouse

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De  David FoenkinosStéphane Foenkinos

Bande Annonce

Nathalie Pêcheux, professeure de lettres divorcée, passe quasiment du jour au lendemain de mère attentionnée à jalouse maladive. Si sa première cible est sa ravissante fille de 18 ans, Mathilde, danseuse classique, son champ d'action s'étend bientôt à ses amis, ses collègues, voire son voisinage... Entre comédie grinçante et suspense psychologique, la bascule inattendue d’une femme.

What Else ?

En tête à tête avec Karin Viard

3546135Vous vous souvenez peut-être de ma critique sur "Ouvrir la Voix", documentaire vu samedi dernier sur Toulouse. C'est ce soir là que j'ai découvert la sortie prochaine du dernier Viard ; elle se tenait face à moi, belle, lumineuse, solaire et m'observait du coin de l'oeil d'une colonne Morris, pendant que je dégustais ma galette complète -à la farine de sarrasin parce que c'est meilleur pour la santé-.

Après ce premier contact, il était évident que nous allions nous revoir. Ce fut chose faite, jeudi soir, en présence de nombreux spectateurs certes mais on a fait connaissance plus longuement et je n'ai pas été déçue.

Si elle a pu se montrer jalouse du bonheur des autres, odieuse envers cette jeunesse promise à un bel avenir, irritable dans ce monde qui va trop vite, elle ne s'est pas cachée longtemps derrière sa carapace et a longuement parlé de cette phase de "transit" avec justesse, émotion mais aussi avec beaucoup, beaucoup d'humour. C'était une séance Jubilatoire !

575302Rarement, je n'ai pris autant de plaisir à regarder une comédie française à l'écriture si fine, avec des personnages secondaires si fouillés et surtout un humour utilisé à bon escient sur un propos sérieux, qui nous concerne-concernera -rayez la mention inutile- toutes, Nous Les Femmes.

Au plaisir de vous revoir sur les écrans, Madame Viard !

 

9 novembre 2017

D'après une histoire vraie

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De Roman Polanski

Avec Emmanuelle SeignerEva Green

Bande Annonce

Delphine est l’auteur d’un roman intime et consacré à sa mère devenu best-seller.
Déjà éreintée par les sollicitations multiples et fragilisée par le souvenir, Delphine est bientôt tourmentée par des lettres anonymes l'accusant d'avoir livré sa famille en pâture au public.La romancière est en panne, tétanisée à l'idée de devoir se remettre à écrire.
Son chemin croise alors celui de Elle. La jeune femme est séduisante, intelligente, intuitive. Elle comprend Delphine mieux que personne. Delphine s'attache à Elle, se confie, s'abandonne.Alors qu’Elle s’installe à demeure chez la romancière, leur amitié prend une tournure inquiétante. Est-elle venue combler un vide ou lui voler sa vie ?

 What Else ?

Un conseil ?

Fuyez loin, très loin de cette adaptation ratée

Fan de l'écriture de Delphine De Vigan depuis l'inoubliable et incontournable "Rien ne s'oppose à la nuit", j'étais curieuse de découvrir l'adaptation de son dernier roman, un récit sur la manipulation et la perte d'identité. A mon humble avis, bien qu'il soit le plus faible de toute son oeuvre, il pouvait être intéressant de voir sa transcription à l'écran.

072798Faisant fi d'une campagne de dénigrement -justifiée- à l'encontre de Roman Polanski, ma curiosité s'est vite transformée en agacement...

Bien qu'il n'y ait aucune obligation de faire le copier/coller d'un livre, quelle idée saugrenue d'avoir déguisée Eva Green en femme fatale et laissé imaginer une attirance entre les deux femmes ! 

Mal à l'aise ou perdue dans son rôle, la pauvre jeune femme surjoue et rend une copie des plus pathétiques. Même le jeu d'Emmanuel Seigner peut prêter à sourire lors de répliques plus récitées que jouées. 

3120853Du stade de l'agacement, je suis passée à celui de l'atterrement au fur et à mesure du déroulement du film. La faute à qui ? à quoi ? :

  • à une musique surannée, accompagnant l'intrigue à la note près et enlevant le peu de suspens qu'il pouvait y avoir,
  • à une réalisation conventionnelle et prévisible,
  • à des seconds rôles mal dessinés qui n'apportent rien, à commencer par le rôle de galeriste de Noémie Lvovsky...

Film à ranger au rayon des nanars,

d'après une spectatrice déçue

9 novembre 2017

I'm Back !

De retour après m'être quelque peu éparpillée, voici une synthèse de quatre films vus par ci, par là. Pourquoi juste un résumé ? pensez vous peut-être. Simplement parce que je doute que vous ne les voyez un jour sur vos écrans, la faute à des choix "exigeants" qui pose la question de mon éventuelle radicalisation cinématographique ;-) -tant que je ne prends pas les armes pour défendre mes convictions, tout ira bien ! -________________________________________________________________________________________________________________________

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La Belle et La Meute 

Film tunisien de Kaouther Ben Hania

Lors d'une fête étudiante, Mariam, jeune Tunisienne, croise le regard de Youssef. 
Quelques heures plus tard, Mariam erre dans la rue en état de choc. 
Commence pour elle une longue nuit durant laquelle elle va devoir lutter pour le respect de ses droits et de sa dignité. Mais comment peut-on obtenir justice quand celle-ci se trouve du côté des bourreaux ?

What Else ?

Comment se relever d'une injustice ?

Inspiré d'une histoire vraie, ce film est une terrifiante plongée dans la société tunisienne aux moeurs archaïques. Composé de plusieurs plans-séquences renforçant l'angoisse d'une nuit cauchemardesque, éclairé par une lumière blafarde insistant sur la froideur du moment, le spectateur prend fait et cause pour cette jeune fille qui n'avait au départ rien d'une militante mais qui par la cruauté de la situation se révèle une citoyenne à part entière. A voir !

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L'atelier

Film de Laurent Cantet

La Ciotat, été 2016. Antoine a accepté de suivre un atelier d’écriture où quelques jeunes en insertion doivent écrire un roman noir avec l’aide d’Olivia, une romancière connue. Le travail d’écriture va faire resurgir le passé ouvrier de la ville, son chantier naval fermé depuis 25 ans, toute une nostalgie qui n'intéresse pas Antoine. Davantage connecté à l'anxiété du monde actuel, il va s’opposer rapidement au groupe et à Olivia, que la violence du jeune homme va alarmer autant que séduire.

What Else ?

Comment vivre ensemble ?

Ce film est tout d'abord long -pour ne pas dire interminable- à démarrer. Il doit s'écouler une bonne heure avant que le charme de Marina Fois et la gouaille de ces jeunes Marseillais ne finissent par opérer. Pour faire court, le réalisateur nous dépeint une jeunesse en mal de repères, en proie aux doutes et bien pessimiste quant à l'avenir... Génération désabusée ? On peut voir !

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Brooklyn Yiddish

Film de Joshua Z. Weinsten

Borough Park, quartier juif ultra-orthodoxe de Brooklyn.

Menashé, modeste employé d'une épicerie, tente de joindre les deux bouts et se bat pour la garde de son jeune fils Ruben. En effet, ayant perdu sa femme, la tradition hassidique lui interdit de l'élever seul.
Mais le Grand Rabbin lui accorde de passer une semaine avec son fils ; l’ultime occasion pour Menashé de prouver qu’il peut être père dans le respect des règles de sa communauté

What Else ?

Comment concilier religion et vie personnelle ?

Peut-être le film le plus faible des quatre. Non pas qu'il soit inintéressant à suivre -au contraire, l'on ressent beaucoup de tristesse pour cet homme qui se démène au sein d'une communauté bien cruelle envers ses propres membres- mais du fait d'une réalisation classique, sans relief, l'on relâche peu à peu notre attention. On peut voir pour découvrir un formidable acteur, Menashe Lustig dont le réalisateur s'est inspiré pour dresser le tableau de ce fervent disciple du rabbin Twersky -le Grand Rabbin du Mouvement hasidique-, à la fois touchant, désarmant de maladresse et de naïveté, l'air perpétuellement égaré dans cette communauté si exigeante. 

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Ouvrir la voix

Documentaire d'Amandine Gay

Ouvrir La Voix est un documentaire sur les femmes noires issues de l'histoire coloniale européenne en Afrique et aux Antilles.  Le film est centré sur l'expérience de la différence en tant que femme noire et des clichés spécifiques liés à ces deux dimensions indissociables de notre identité "femme" et "noire". Il y est notamment question des intersections de discriminations, d'art, de la pluralité de nos parcours de vies et de la nécessité de se ré approprier la narration

What Else ?

Les illusions perdues d'une France Black-Blanc-Beur 

Il m'a fallu une volonté certaine pour entraîner toute ma famille voir ce documentaire à 21 h 45 sur Toulouse. Bien m'en a pris ! Ce documentaire a suscité chez nous beaucoup d'échanges. Loin d'imaginer le ressentiment de la communauté afro-descendante à l'encontre de la société blanche, je suis "tombée de haut" en mesurant l'amertume de ces jeunes femmes noires, renvoyées à chaque étapes de leurs vies à leur couleur de peau. A voir pour prendre conscience de certaines de nos maladresses ! 

12 octobre 2017

Demain et tous les autres jours

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De Noémie Lvovsky

Avec  Luce RodriguezNoémie LvovskyMathieu Amalric

Bande Annonce

Mathilde a 9 ans. Ses parents sont séparés. Elle vit seule avec sa mère, une personne fragile à la frontière de la folie. C'est l'histoire d'un amour unique entre une fille et sa mère que le film nous raconte.

What Else ?

Les fêlures 

258247J'aime Noémie Lvovsky,

J'aime son regard empreint de tendresse; voilé de tristesse,

J'aime son univers poétique, bercé par une douce mélancolie, 

J'aime ses fêlures apparentes.

Après l'excellent "Camille redouble" -où Noémie Lvovsky remontait le temps pour chérir une dernière fois sa mère disparue-, j'étais impatiente de découvrir la nouvelle pépite d'une réalisatrice/actrice si brillante. Et je dois dire que je n'ai pas été déçue !

Les premières images -réunion mère-élève-directrice- vont immédiatement nous alerter sur l'état mental de la mère et donner le ton du film, grave et tendre à la fois. Grave de par une relation décalée entre une mère malade et sa fille, mais tendre par le regard protecteur de cette dernière et la voix d'une chouette réconfortante.

141386Tourné dans un vieil appartement à la décoration hors du temps, accompagné d'une musique qui sent bon les carambars d'antan et l'innocence de l'enfance, j'ai été touchée par ce film personnel et notamment par la scène finale d'une grande humanité. 

Ce qui frappe dans ce film, comme dans les précédents, c'est le rapport qu'entretient la réalisatrice avec le temps qui passe, les regrets qui en découlent ; comme s'il y avait là, une sensation d'inachevé.

Je ne sais pas si le fait "de faire de ses fantômes, des films" fait du bien à Noémie Lvovsky, pour ma part, c'est toujours un enchantement de plonger dans son univers poétique, un brin fantaisiste, baigné de nostalgie.

"Oh my mama !" Alela Diane

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