Le Prix du succès
Avec Tahar Rahim, Roschdy Zem, Maïwenn
Bande Annonce
Brahim est un humoriste en pleine ascension. Sa réussite, il la doit à lui-même et à l'amour qu'il porte à Linda. Bon fils, il soutient les siens depuis toujours. Mais pour durer, Brahim doit sacrifier son grand frère, manager incontrôlable. Si l'échec peut coûter cher, Brahim va payer un tribut encore plus lourd au succès.
What Else ?
Êtes vous prêt à payer une séance de ciné pour "Le prix du succès" ?
Si vous hésitez à vous offrir la place malgré une bande annonce plutôt accrocheuse, voici quelques raisons qui plaident en faveur de ce film sympathique :
- Le sujet : "comment un jeune homme issu d’un quartier périphérique, devenu célèbre, va lutter contre le racket exercé par sa famille et s’éloigner d’eux ? ". Tiré de sa propre expérience, le réalisateur Teddy Lussi-Modeste, nous transporte dans le milieu du stand-up -clin d'oeil appuyé à Jamel Debbouze ?- et les innombrables jalousies qui vont naître à mesure que le succès s'amplifiera.
- Une double problématique : le milieu socio-culturel. Le réalisateur a choisi de placer son intrigue au sein d'une famille maghrébine et musulmane. Comme il le justifie dans un article, "Il y a d’abord un souci de réalisme : les exemples les plus récents de réussite par le sport, la musique ou le cinéma concernent surtout des Arabes, des Noirs et dans une moindre mesure des gens du voyage. Pensons à Zidane, Omar Sy, Maître Gims, Amel Bent, Kendji, Booba, Leïla Bekhti, Gignac, Matuidi, etc.".
- Un casting 5 étoiles : Tahar Rahim exerce toujours un charme aussi envoûtant sur la gent féminine -même s'il ne faut pas le réduire à un simple beau gosse-, Roschdy Zem joue avec nos sentiments et nos nerfs tandis que les silences -marqués- de l'incroyable et talentueuse Maïwenn se passent de mots.
Seule critique négative -mais constructive j'espère-, je dirai que la trame est malheureusement trop prévisible pour nous accrocher totalement et classer Le prix dans du succès dans la catégorie des films inoubliables.
La Morale du Jour : on peut y mettre le prix mais le succès n'est pas toujours garanti au vu du petit nombre de spectateurs lors de sa première semaine d'exploitation.