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Quel Cin'Emma !
27 janvier 2017

La communauté

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De Thomas Vinterberg

Avec Trine DyrholmUlrich ThomsenHelene Reingaard Neumann

Bande Annonce

Dans les années 1970, au Danemark, Erik, professeur d'architecture, et Anna, journaliste à la télévision, s'installent avec leur fille de 14 ans, Freja, dans une villa d'un quartier huppé de Copenhague où ils décident de tenter l'expérience de la communauté. Ils y invitent donc des amis mais aussi de nouvelles connaissances à partager là une vie en collectivité où toutes les règles, toutes les décisions sont prises de manière collégiale et soumises à un vote. Si leur communauté favorise l'amitié, l'amour et l'intimité du groupe, une liaison amoureuse entre Erik et l'une de ses étudiantes va venir perturber la vie de tous...

What else ?

C'est décidé ! J'arrête de regarder LE CERCLE -émission de critique ciné présentée par Augustin Trapenard sur CANAL+-. Mais pourquoi cela ? vous demandez vous... peut-être ? D'une part à cause des chroniqueurs qui, à argumenter à qui mieux mieux, finissent inexorablement par spoiler le contenu d'un film, mais aussi parce que j'ai trouvé particulièrement injuste les mauvaises notes données à "La Communauté". Puisqu'il m'est impossible d'apporter ma contradiction sur leur plateau télé, je vais le faire Ici et Maintenant.

208051Dans le désordre, j'ai listé les principaux griefs reprochés au film de Thomas Vinterberg (réalisateur de l'oppressant FESTEN) :

  • une lumière pâle, des couleurs délavées, trop de grains,
  • une mise en scène plate et prévisible,
  • un film qui porte mal son nom puisque la communauté n'est pas le seul sujet abordé.

Petit rappel aux chroniqueurs du Cercle, le film se déroule en 1970 (le fluo des années 80 n'était pas encore à la mode), en plein hiver (journée courte où le soleil brille par son absence), et à Copenhague (ville qui invite davantage au mystère qu'au batifolage). Ajoutez à cela, un réalisateur membre du Dogme 95 (association ciné. dont le but est de revenir à une sobriété formelle en réaction aux superproductions et à l'utilisation abusive d'artifices aboutissant à des produits formatés, impersonnels), il n'y a rien d'étonnant à voir un film au style sobre et dépouillé. 

211332Concernant le 3ème point de discorde, j'ai envie de dire : un partout, balle au centre !

Si la première partie du film se veut joyeuse, animée par les échanges et l'insousciance du "Vivre Ensemble" ; progressivement, le film va glisser vers une seconde partie beaucoup plus sombre (au propre comme au figuré).  Thomas Vinterberg finit par nous proposer le portrait sans fard d'une femme, délaissée par son mari volage et bien seule au milieu de ses colocataires -chapeau à Trine Dyrholm (Ours d'Argent de la meilleure actrice à Berlin) de réussir à nous emporter avec elle dans sa tourmente-.

Moralité de La Communauté : Il est peu d'êtres sur lesquels on puisse compter, qui soient réellement des secours, des appuis, des conseils, des affections. Tous les autres se contentent de paroles vides, de protestations creuses, de simagrées qui n'engagent à rien. Ô mes amis, disait mélancoliquement Aristote, il n'y a pas d'amis !
Citation de Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 25 décembre 1879.

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