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Quel Cin'Emma !
23 juillet 2016

Sparrows

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De  Rúnar Rúnarsson   Avec  Atli Oskar Fjalarsson, Ingvar Eggert Sigurðsson

Synopsis

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Ari, 16 ans, vit avec sa mère à Reykjavik lorsqu’il doit soudain retourner vivre chez son père Gunnar, dans la région isolée des fjords, au nord-ouest de l’Islande. Sa relation avec son père n’est pas des plus faciles et ses amis d’enfance semblent avoir bien changé. C’est dans cette situation difficile à laquelle il ne peut échapper qu’Ari devra s’imposer pour trouver sa voie.

Mais encore,

Ne vous méprenez pas sur le nom du film, point de Jack Sparrow à l'horizon, ni de pirate des Caraïbes en vue. Par contre, c'est l'occasion de retrouver nos amis islandais - quart de finaliste héroïque du dernier euro - apprenant au monde entier l'art du clapping. Maintenant que les présentations sont faites : de quoi qu'ça cause ? Comme l'indique le synopsis, on suit les retrouvailles d'Ari avec son alcoolique de père, dans sa région natale où les distractions sont pour le moins rares.

Mille millions de mille sabords

Mais quel ennui mortel 

288445_jpg-r_1280_720-f_jpg-q_x-xxyxxSi notre héros se fait suer dans ce pays ou l'on ne voit jamais la nuit, ni le soleil soit dit en passant, meublant ses journées entre descente de bière, tentative d'intégration avec les jeunes du coin, dépucelage et un job d'été dans l'usine de poisson ; nous aussi, on sombre dans l'ennui, la bière en moins...

J'ai hésité à quitter la salle, mais de par mon positionnement en bout de rang - coincée contre le mur - je n'ai pas osé déranger tous mes voisins, dans le tout nouveau, tout beau American Cosmograph (ex-Utopia).

jusqu'à la 90ème minute... et le choc des images !

L'avant dernière scène (qui n'est pas sans rappeler breaking the waves de Lars von Trier par sa violence et son horreur) est à vous dégoûter de la nature humaine. La dernière (d'une grande beauté) vous permet de reprendre votre souffle et peut-être, je dis bien peut-être, mieux comprendre le propos du réalisateur - sans toutefois lui pardonner les 1h30 de supplice.

 "C'est une erreur de laisser le spectateur penser que tout est lumineux et bon comme on le fait dans les productions hollywoodiennes ou que l'existence est un enfer sans espoir comme dans certains films art et essai. Aucune des deux options n'est juste car dans la vie, quand on tombe, on se relève et le soleil brille de nouveau. Il y a toujours de l'espoir, on ne doit jamais abandonner." Rúnar Rúnarsson  

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